site officiel de Georges Méliès
l'histoire de Georges.
un des plus grands magiciens de son temps
un des plus grands pionniers du cinema, père du spectacle cinématographique et des effets spéciaux
Georges Méliès est né à Paris le 8 décembre 1861 dans une famille bourgeoise aisée, troisième d’une fratrie de garçons. Georges était destiné, comme ses frères, à reprendre le flambeau de l’usine familiale de chaussures. Mais, très jeune, Georges est déjà curieux, sensible, imaginatif, doué pour le dessin et surtout rebel. A 18 ans, son bac passé après huit années de pensionnat au lycée impérial de Vanves puis au lycée Louis le Grand, il veut intégrer les beaux-arts.
Son père lui dit non… et tout s’enchaîne …
Il part faire son service militaire à Blois, patrie du grand magicien Robert-Houdin (de qui Houdini a tiré son nom).
En 1884 on l’envoie à Londres pour l’éloigner d’une liaison amoureuse : il y découvre la magie de scène, une autre liaison amoureuse dont son père n’avait pas soupçonné les conséquences.
l'héritier de Robert-Houdin
A Londres, à l’Egyptian Hall, il fréquente les plus grands magiciens de l’époque : Maskelyne, David Devant, …
Il apprend la magie de scène avec ses grandes illusions, complexe enchevêtrement de trappes de doubles fonds et perspectives tronquées. Il y noue aussi de nombreuses relations dans le milieu artistique.
En 1885, il rentre à Paris, se marie et se produit comme illusionniste.
En 1888, son père prend sa retraite.
Georges laisse la fabrique de chaussures à ses frères et à 26 ans reprend le bail et le fond du théâtre Robert-Houdin dont il assurera la direction pendant plus de 20 ans.
Grâce à son imagination, ses talents en dessin, ses connaissances manuelles en mécanique acquises à l’usine de son père, il crée et fabrique de nombreuses illusions, se terminant souvent par la projection de vues photographiques.
En 1891, il fonde l’Académie de Prestidigitation qui deviendra en 1904, la Chambre Syndicale Française de la Prestidigitation, pour venir en aide aux illusionnistes considérés comme des saltimbanques.
Entre 1888 et 1895, Méliès se tient au courant de l’actualité foisonnante du monde de la photographie en France, en Europe et aux Etats-Unis.
Quand Antoine Lumière, en décembre 1895, père de Louis et Auguste, un photographe qu’il connaît bien, l’invite à une représentation publique de leur invention (le cinématographe Lumière) au Grand Café, Méliès est prêt : il a déjà en lui le savoir et l’imagination pour comprendre le formidable outil qu’il découvre ce soir là.
Sa fortune personnelle et son théâtre lui permettront de concrétiser toutes ses idées.
le créateur du spectacle cinématographique et des effets spéciaux.
Méliès veut tout de suite racheter l’appareil des frères Lumière mais Antoine ne veut pas vendre.
Aucun avenir, aurait il dit pour cette invention. Il part alors à Londres acheter à William Paul un appareil, l’animatographe, qu’il adapte et transforme en Kinétographe, son premier appareil de prise de vue.
Méliès se lance immédiatement, dès avril 1896, sur des sujets simples : la rue, la mère, la famille …
Il dépose sa marque à l’étoile noire : la « Star film » et produit ses premiers films pour son théâtre « L’escamotage d’une dame chez Robert-Houdin ».
Très vite Méliès découvre ses premiers trucages et invente le cinéma spectacle conçu comme des numéros de spectacles d’illusions.
Dès 1897, les changements de lumière dans la journée et les intempéries l’amènent à construire le premier studio de cinéma dans sa propriété de Montreuil.
De 1897 à 1912, Méliès réalise près de 520 films à la fois poétiques, fantastiques, pleins d’humour, les premiers reportages, les premiers films historiques ou politiques, les premières publicités…
Il imagine des scénarios, il crée de nouveaux procédés techniques, il met au point le fondu enchaîné, la surimpression, le gros plan, le ralenti, l’accéléré, l’usage des caches et des maquettes, l’arrêt sur image.
Il invente et exerce tous les métiers du cinéma et applique à ses films méthodes et procédés de spectacle du Théâtre Robert-Houdin qui sont aujourd’hui les fondamentaux du cinéma.
face à l'industrie du cinéma
Artisan utilisant ses propres ressources financières, il se retrouve très vite confronté à un double défi : la concurrence de nouveaux genres comiques ou réalistes qui plaisent beaucoup au public et l’industrialisation du cinéma de part et d’autre de l’atlantique.
Gaumont et Pathé s’installent dans le paysage cinématographique. Pathé contrôle 50 % de la distribution en Europe et en Amérique. Les films ne se vendent plus mais se louent désormais au mètre indépendamment du coût de production .
Eastman contrôle le prix de la pellicule, Rockefeller soutient Edison et la Banque Morgan épaule la Biograph.
Les films de Méliès sont victimes de plagiats surtout son plus grand succès ‘Le voyage dans la Lune’ (1902) c’est pourquoi Georges envoie son frère Gaston dès 1902 à New York pour y défendre ses intérêts et fonde la ‘Geo Méliès Star Films Manufacturing’. La diffusion de ses films aux USA et ceux de son frère Gaston lui assure encore quelques revenus mais sa situation financière devient critique.
En 1913 il tourne son dernier film qui ne rencontre pas le succès escompté. Il ferme ses deux studios.
sa vie après le cinéma
En 1914, pour cause de guerre, le théâtre Robert-Houdin ferme ses portes.
Il transforme alors le studio ‘B’ de Montreuil en théâtre de variétés. Il y interprète, avec ses enfants (Georgette et André) et de nombreux artistes plus de 100 rôles différents entre 1917 et 1922.
En 1923, il vend sa propriété de Montreuil, tous ses films sont détruits ou vendus.
Il se remarie en 1925 avec Jehanne d’Alcy, une ancienne artiste du Théâtre Robert-Houdin. Elle est gérante d’un magasin de jouets à la gare Montparnasse. Pour survivre, Méliès doit alors accepter le métier de vendeurs de jouets et de sucreries, 14 heures par jours et 7 jours sur 7.
Et le monde du cinéma l’oublie … jusqu’en 1929 où des journalistes le redécouvrent et organisent un gala en son honneur salle Pleyel. Georges Méliès reçoit, en 1931, la légion d’Honneur des mains de Louis Lumière au Claridge lors d’un banquet de 800 couverts.
Il finira ses jours de 1932 à 1938 avec sa femme et sa petite fille, Madeleine, dont il a la charge, au château d’Orly, nouveau lieu de retraite de la mutuelle du cinéma, dont il est le premier et le seul pensionnaire.
Il meurt à Paris le 21 janvier 1938 et est enterré au cimetière du Père Lachaise.
missions.
Les missions de The Georges Méliès project sont de :
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Faire connaitre la vie, l’œuvre et l'état d'esprit de Georges Méliès pour le plus large public possible et ce dans le monde entier avec un contenu adapté, varié et accessible
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Créer nos propres programmes, projets culturels en collaboration avec des partenaires.
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Soutenir, collaborer et échanger avec des porteurs de projets travaillant sur Georges Méliès
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Rassembler, collecter, centraliser et partager toutes informations sur Georges Méliès et tous contemporains qui ont œuvré autour de lui
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Créer des liens et mettre en contact toutes personnes ou entités intéressées par Georges Méliès
projets.
à propos.
The Georges Méliès project est porté par une partie des descendants directs de Georges Méliès. Georges a eu 2 enfants, une fille Georgette et treize ans plus tard, un garçon André. Nous sommes les descendants d'André: son petit-fils, Pascal et son arrière petite-fille Pauline.
Une association en Belgique a été créé pour porter les projets autour de Georges.
" Georges est donc le grand-père de ma grand-mère. Nous parlons de Georges comme d'un oncle espiègle et malicieux que nous n'avons jamais rencontré. Ce n'est pas comme si il était mort 46 ans avant ma naissance. Je me sens très proche de lui, de sa vie, de son univers, de sa façon de penser et de créer.
J'ai commencé à voir ses films quand j'étais une petite-fille. Je ne me souviens même pas de la première fois. Je suis la 4ème génération dans ma famille à promouvoir et défendre son travail. C'est une tâche difficile.
Dans la vie, je suis conseillère culture. Ce projet n'est que le début de quelque chose. Je veux faire plus pour Georges. Je souhaite qu'il fasse pleinement partie du XXIème siècle et que plus de gens dans le monde puissent connaitre sa poésie, sa fraîcheur et son amour infini pour la création."
Pauline Méliès, arrière arrière petite-fille de Georges Méliès
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